Accord CETU et reconversion professionnelle : l’UNSA demande une transposition dans la loi
Après l’échec des négociations sur le Pacte de vie au travail, des organisations syndicales et l’U2P sont parvenues à un projet d’accords sur le CETU et la reconversion professionnelle. Pour que les salariés puissent en bénéficier, l’UNSA appelle à la transposition rapide de ces accords dans la loi.
Concernant le CETU, l’UNSA relève un progrès pour les travailleurs et notamment pour tous ceux qui ne disposaient pas d’un compte épargne temps (CET).
Son universalité et sa transférabilité constituent une avancée sociale. Elle permettra par exemple aux travailleurs d’aménager leur fin de carrière ou d’organiser une meilleure articulation de leurs temps de vie.
S’agissant des reconversions professionnelles, l’UNSA approuve l’idée d’un dispositif simple et accessible à l’ensemble des salariés.
Ainsi, l’accord propose l’instauration d’une période de reconversion professionnelle qui pourra répondre plus efficacement aux défis des transitions numérique et énergétique.
La suppression de certains dispositifs tels que « Transition collective » et « Pro-A », permettant le redéploiement des financements vers un seul dispositif, va selon nous dans le bon sens.
A propos de l’usure professionnelle, l’UNSA se félicite de voir la revendication visant à systématiser un conseil en évolution professionnelle (CEP) à mi-carrière reprise dans l’accord. Pour notre organisation, cette mesure devrait permettre un meilleur accompagnement des travailleurs exposés à des métiers pénibles et réduira les risques de désinsertion professionnelle.
Par ailleurs, si l’accord traite pour partie du soutien à l’embauche des salariés âgés de 55 ans ou plus, l’UNSA considère que ce dossier devra relever d’une négociation à part entière.
Au final, même si l’UNSA regrette que l’emploi des séniors n’ait pas fait l’objet d’une nouvelle négociation, elle estime que les deux accords offrent des garanties sociales supplémentaires aux travailleurs.
A ce titre, notre organisation les soutient.
Pour l’UNSA, ils doivent désormais trouver une traduction rapide dans la loi.