Reste à charge-CPF : un coup de frein pour la formation professionnelle des plus fragiles
Le gouvernement a tranché et validé le principe d’un reste à charge de 100 euros pour les salariés utilisant leur Compte personnel de formation (CPF).
Depuis l’origine, l’UNSA est opposée à cette mesure financière qui risque de décourager voire d’empêcher les personnes les moins qualifiées et aux revenus modestes de se former.
Le gouvernement a saisi le Conseil d’Etat sur un projet de décret fixant à 100 euros la participation du salarié. Comme cela avait été annoncé, les demandeurs d’emploi seront heureusement exonérés. Les salariés bénéficiant d’un abondement par leur employeur (accords de branche, de groupe ou OPCO), d’abondement issus de la mobilisation du compte professionnel de prévention (C2P), en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle, le seront également.
Pour tous les autres, cette contribution injuste sera systématique, même lorsque le salarié a suffisamment de droits sur son compte CPF pour prendre en charge la totalité de la dépense de formation !